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H
HUMAN
TEMPLE "Insomnia"
(MTM / M10) Par Jee Jacquet
Fondé
en 1998 par le chanteur Janne hurme et le batteur Petri
Lehto, Human Temple
aura patienté 6 ans avant de dégoter un
contrat et de pouvoir enregistrer un 1er album. Les
2 partenaires ont, entre-temps, participé à
différents projets et complété
le line-up du band. Insomnia possède de très
bons éléments mais il est fort dommage
que le son de batterie soit aussi affreux ! Le mastering
a pourtant eu lieu au fameux Finnvox studio ! Plutôt
teinté 80's, le style est bien maîtrisé
et trouve un élan certain de par le jeu de guitare
savoureux de Jari Salo. Des confrères finlandais
sont d'ailleurs venus pimenter certaines pistes avec
leurs soli : Emppu Vuorinen (Nightwish), Jani Liimatainen
(Sonata Arctica) et Erkka Korhonen (Urban Tale). Belle
brochette de fines lames ! Je citerai bien évidemment
l'impeccable parcours vocal de Janne Hurme dont la voix
chaude apporte beaucoup à l'album. Certes, cela
n'a jamais suffi à rendre un album intéressant
mais si les morceaux ont, en plus, une âme (ce
qui est le cas), c'est top ! A vrai dire, chose rarissime,
tout est bon ici et seul un petit titre s'avère
faiblard. Human Temple excelle en matière
de mélodies et bien qu'elles n'aient en soi rien
de très novateur, elles sont efficaces à
100% ! Je précise que les claviers sont assez
présents et utilisés de façon virile.
On aimera " I'm Sorry " pour l'entrain de
son refrain, " Dream Child " et " On
A Night Like This " pour leur ambiance, leur magie
aussi ; les 2 ballades parce qu'elles sont toutes 2
réussies, conduites par le piano de Tony Green
et mettent encore plus en valeur la voix du chanteur.
Mais le mieux est de vous laisser découvrir cet
album qui remonte le niveau des productions hard FM
de ces derniers mois. Human Temple s'impose déjà
comme un outsider sérieux ; apportez leur votre
soutien de toute urgence !
HODSON
" This Strange World "
(Frontiers / M10) Par Jee Jacquet
Paul Hodson
est le clavier attitré de Bob Catley pour lequel
il a composé, en 2002 : "When Empires Burn",
un album aux qualités indéniables. Fort
de ce succès, Hodson
se lance dans un essai solo qui souffre malheureusement
de plusieurs défauts. L'homme est un très
bon compositeur, sait manier les claviers comme pas un
mais quel piètre vocaliste il fait ! Il beugle
plus qu'il ne chante et ça ne colle pas du tout
avec le style de l'album. Il a également produit
son uvre et nous ne sommes pas très loin
d'une bouillie sonore d'où rien ne ressort. On
a l'impression d'écouter toujours le même
morceau tant il y a de similitudes entre eux et le linéaire
du chant devient vite lassant. Malgré tous ces
points négatifs, musicalement, ça le fait
! Le style se situe entre Rainbow (dont
Hodson reprend le "Light In The Black"),
Magnum et Whitesnake, l'ambiance symphonique (beaucoup
de claviers en conséquence), les guitares (Vince
O'Reagan - Pulse, Bob Catley), les refrains mélodiques
forment un tableau plutôt sympa. Bien sûr,
l'ensemble aurait probablement été 10 fois
plus brillant avec un son et un chanteur à la mesure
de l'ambition du projet. "This Strange World"
n'apporte donc pas grand chose à l'édifice
et gonfle la pile de déceptions hard FM déversée
sur le terrain par le label italien.
HOUSE
OF SHAKIRA "First Class"
(Lion Music / Import Finland) Par Jee Jacquet
Après
un break de 2 ans ½, House
Of Shakira nous revient avec un 6ème album
qui porte le nom prometteur de : "First Class".
Le groupe suédois s'est de tout temps démarqué
des autres en offrant un style très varié
et de qualité. Un peu de ceci, un peu de cela, le
tout mixé avec dextérité pour des réalisations
qui ne se ressemblent pas et qui montrent un groupe en progression
constante. "First Class" réunit
donc une palette de morceaux diversifiés dont certains
s'avèrent étonnants, tant au niveau de l'atmosphère
que des sonorités. Ouverture sur un big rock énergétique
avec "Ain't Your Crowd" et "Uncontrolled"
sur lesquels on ne peut s'empêcher de taper du pied
en cadence au bout de 3 mesures. C'est excellent ! Hard
rock mélodique pour "You Are", "Hey
Lord" et ses churs somptueux à la Journey
; acoustique le temps de 2 titres, complètement FM
avec "Black Barn", l'original "Creep"
dont la progression du rythme est un peu inattendue, presque
pop sur "Celebration Bound", il y en a pour tous
les goûts ! Le travail de composition est exemplaire,
les musiciens ont du savoir faire mais ne donnent jamais
dans le démonstratif. La technique est peut-être
plus probante sur des chansons comme "Sunshine Song",
"Creep" où différents tempos s'enchaînent.
Voilà un album qui sort de l'ordinaire, nanti d'un
gros son (la prod est assurée par le guitariste Matts
Hallstensson) et qui est vraisemblablement le plus abouti
de House Of Shakira.
Une belle surprise !
HAREM
SCAREM " The Early Years " (Frontiers/M10)
Par Jee Jacquet
Harem
Scarem a proposé
moult démos à diverses compagnies avant d'obtenir
un deal avec WEA. Ce sont ces morceaux, remasterisés,
qui sont aujourd'hui compilés sous le titre de "Early
Years". L'idée vient du chanteur Harry
Hess, las de voir ces démos circuler à droite
et à gauche pour un prix souvent exorbitant, sans compter
la perte de son au fil des copies. Plutôt réservé
aux fans ultimes, cet album permet de juger de l'évolution
de HS qui proposait déjà un hard FM vitaminé
à l'époque. Bien entendu, les Canadiens n'avaient
pas la prestance qu'on leur connaît, la voix de Harry
Hess était beaucoup plus rauque (presque trop criarde)
mais les compositions possédaient ce petit truc qui
accroche d'emblée et qui sera l'une des clés
de leur succès à venir. Une grande partie des
chansons n'a jamais figuré sur aucun album ; c'est
donc une exclusivité pour ceux qui n'auraient jamais
mis la main sur les démos, même si tout n'est
pas tip top. "All Over Again" et "Honestly"
(1er album, 1991) sont sympas à découvrir dans
leur version très épurée ; "Whatever
I Want", la ballade "Say Goodbye", "You're
The One" ou encore "Out Of Love" sont
de très bons morceaux. Il est assez étonnant
qu'ils n'aient pas été exploités pour
de futurs enregistrements. 2 bonus tracks s'ajoutent aux 14
titres : une ballade et "End Of Time" que
l'on peut trouver sur le pressage japonais de "Weight
Of The World", le dernier album studio de
Harem Scarem. Bien que l'on parle de démos,
le son est potable et rien que pour la dextérité
du guitariste Pete Lesperance, "The
Early Years" vaut un petit détour.
GARY HUGHES
" Once And Future King - Part.1 & 2 "
(Frontiers/M10) Par Jee Jacquet
Si
l'histoire du roi Arthur nous était contée en
musique
Gary Hughes
(chanteur de Ten) a travaillé 2 ans sur ce concept,
composant 22 morceaux regroupés sur 2 cds. "Once
And Future King Part.1" est sorti fin août,
la seconde partie sera éditée début octobre.
Plusieurs intervenants entrent en piste pour le 1er volet
de cet opéra rock. Des chanteurs (l'ex-Tyketto Danny
Vaughn, Bob Catley, Sean Harris, Damian Wilson) et 2 interprètes
féminines (Lana Lane, Irene Jansen). Les musiciens
sont ceux de Ten, auxquels on a ajouté le clavier de
Bob Catley (Paul Hodson) et Arjen Lucassen (Ayreon, Star One)
qui se contente d'une intro aux synthés (celle du titre
"Excalibur"). Gary
Hughes possède un style d'écriture
qui ne connaît guère de variantes mais un effort
a été accompli en ce sens et certains passages
sont mêmes assez inspirés. D'autres le sont moins,
d'où l'inégalité en terme d'accroche.
En fait, l'album perd de sa force et de sa majesté
une fois passées les cinq 1ères chansons. Le
duo entre Gary et Lana Lane pour la superbe ballade "At
The End Of Day" est l'une des pièces maîtresses
du 1er cd, "Dragon Island Cathedral" en est
une autre, chantée par un Gary
Hughes très en voix. On retiendra également
"The Reason Why" avec son beau refrain et
la participation de Danny Vaughn dont on ne reconnaît
pas du tout la voix. La tendance est au rock épique
avec quelques pointes heavy qu'illumine Chris Francis par
l'apport de soli tranchants. Un très bon élément
ce garçon !
Le chapitre 2, malgré
des intervenants ayant une prestance vocale qui en impose
(DC Cooper, Dougie White, Harry Hess) est moins riche, moins
heavy. Beaucoup de morceaux soft "I Still Love You",
"Believe Enough To Fight" où la délicieuse
voix de Sabine Edelsbacher (Edenbridge) enchante l'ouïe,
"Without You" ; d'ambiances symphoniques
"The Pagan Dream", l'instru "Deius".
"Kill The King", chanté par DC Cooper,
royal, et "Demon Down" par Dougie White
) font parties des meilleures compos (heavy) du cd2. Lana
Lane, Irene Jansen, Bob Catley sont encore présents
mais cette fois, leurs interventions ne marquent pas car
basées sur des titres un peu faibles ou qui ne leur
conviennent pas. On se demande si un seul album n'aurait
pas suffi en définitive. Difficile de garder la flamme
vivace au bout de 22 titres. Quant aux textes, ils ont le
mérite de bien retracer l'histoire du roi Arthur
qui se conclue par une belle ballade sympho interprétée
par Harry Hess (Harem Scarem). Je précise que la
seconde partie ne sortira que le 6 octobre. Vous aurez donc
tout le temps d'apprécier le chapitre 1 de ce grand
concept avant de pouvoir écouter la suite.
Enregistré
en 2001, ce disque fait son apparition on ne sait pourquoi
par l'intermédiaire de Target records. Qui est
HEARTPLAY me demanderez-vous ? Il s'agit d'un combo
finlandais au sein duquel officie Kimmo Blom, plus connu en
tant que chanteur de Urban Tale. C'est d'ailleurs la présence
de ce garçon qui a attiré mon attention et m'a
donné envie de me procurer l'album. La musique de HEARTPLAY
n'est pas très éloignée de celle de UT,
à savoir un AOR " classieux " qui oscille
parfois vers un Steve Perry solo avec cependant une couleur
un peu plus pop à laquelle viennent s'ajouter quelques
éléments westcoast, et parfois même gospel
("Vision"). Avec une telle description et
après avoir ajouté que c'est ce garçon
qui a écrit tous les morceaux, vous ne serez pas surpris
si je vous dis que les claviers de Sakari Salli prédominent
tout au long de ce disque. Si les guitares de Tuomas Wäinölä
semblent plus discrètes (ici pas de gros riffs lourds),
c'est pour intervenir avec une plus grande subtilité
; tantôt cristallines ("I'll be your shelter"),
tantôt plus énergiques ("Masters of your
mind", "Silence"), elles sont pourtant
bien présentes. Quant à Kimmo, son identifiable
timbre fait mouche une fois de plus. La dynamique de la production
(supérieure à celle de Urban Tale) que l'on
doit à Antti H Sipila & Sakari Salli, compense
l'apparence plus soft de HEARTPLAY.
On pourra regretter la durée très courte du
CD (9 titres seulement) mais la qualité est au rendez-vous
et c'est là bien l'essentiel. La 1ère moitié
de l'album est peut être un grain supérieure
avec "Waiting for you", "I'll be your shelter",
"Don't let them fade away" mais on s'attache
très vite aux derniers morceaux tels que "Too
late" ou "Father forgive me", après
quelques écoutes. Avec une distribution très
confidentielle, il est à parier que la sortie de HEARTPLAY
ne va pas éclater comme un coup de tonnerre dans le
ciel du rock FM et pourtant voilà un disque très
réussi que je conseille vivement aux amateurs de bon
rock FM / West coast, aux fans d'Urban Tale et tout particulièrement
du chanteur Kimmo Bloom dont je fais partie.
HESS
" Just Another Day "
(Frontiers/M10) Par Jee Jacquet
Lorsque Harem Scarem
a pris le nom de Rubber le temps de 2 albums, il n'était
plus question de hard FM mais de power pop/Nu-breed. Et
lorsque le chanteur Harry Hess
s'évade en solo, c'est pour nous offrir
quelque chose d'assez proche de Rubber avec un accent
plus prononcé vers la pop. Vous suivez ? Pete Lesperance
(guitare) et Creighton Doane (batterie), 2 membres de
HS accompagnent Harry,
ainsi que l'ex-batteur de HS : Darren Smith mais juste
pour les churs. Les autres musiciens sont des amis
du chanteur, pas spécialement connus dans le milieu
outre Ray Coburn (claviers, ex-Honeymoon Suite). Je vous
préviens, l'ambiance est assez soft et même
si c'est bien ficelé, on s'ennuie un peu au bout
d'un moment. Beaucoup de sonorités acoustiques,
de guitare steel, de churs poppy, de petites mélodies
agréables et parfois, des refrains à la
Harem Scarem ("Wasted Time", "Everybody")
constituent le cur de "Just
Another Day". A vrai dire, le morceau
que je préfère est "Sentimental
Boulevard", une reprise de .... Harem Scarem
! Les guitares y sont moins saignantes que sur la version
originale mais ça le fait quand même. Je
ne sais pas pour vous, mais moi, après ça,
je n'ai plus qu'une envie : ressortir mes albums de HS
!
HAREM
SCAREM " Higher " (Frontiers/M10)
Par Jee Jacquet
Depuis 1 an, l'actualité
Harem Scarem est constante.
Album studio, live, cd solo du chanteur, compil démos
et un nouvel opus pour cette rentrée 2003. "Higher"
est la suite logique de "Weight Of The World", une
ascension de plus en plus marquée vers le rock moderne
mais toujours accompagné de mélodies suprêmes.
En fait, on peut parler de compromis entre l'époque
"Mood Swings" (1993) et les 2 dernières réalisations
des Canadiens. Un mélange savamment dosé avec
un son gros comme ça. HS
fait partie de ces groupes qui évoluent constamment
et nous surprennent à chaque fois un peu plus. Tandis
qu'Harry Hess chante avec une incroyable conviction sur cet
album et que Pete Lespérance continue à nous
éblouir de son jeu de guitare unique, la rythmique,
elle, se veut plus compacte. Comme d'habitude, chacun des
refrains se veut hyper mélodique, qu'il s'agisse de
titres puissants comme "Reach", "Give It
To You", de rock actuel "Waited", "Torn
Right Out" ou de FM "Run And Hide".
Elles sont balaises ces compos et je dirai même que
Harem Scarem n'avait pas
été aussi fort, aussi performant depuis "Mood
Swings" justement. Une valeur sûre dans ce domaine
de plus en plus surchargé de productions sans âme.
Allez-y les yeux fermés, "Higher"
vous réjouira au plus haut point.
HAREM
SCAREM " Live At The Gods 2002 "
(Frontiers/M10) Par
Jee Jacquet
Tous
les ans, un festival de Rock FM est organisé en Angleterre
par Now & Then/Frontiers Records. Cette année,
les Canadiens de Harem Scarem
ont fait le déplacement et assuré l'un des
meilleurs shows du Gods festival. Ceux et celles qui ont
eu l'occasion de voir un jour HS sur une scène
savent combien les musiciens font preuve d'énergie
et retranscrivent à merveille leur matériel.
Les conditions sonores étant très bonnes au
festival, ce live (enregistré en digital) rend un
hommage parfait à la musique du groupe. 16 morceaux
pêchus, mélodiques et superbement interprétés.
Un vrai régal à l'écoute ! La set liste
couvre principalement le dernier album studio" Weight
Of The World" qui marquait le retour au Hard FM pour
Harry Hess (chant) et sa bande. 6 titres bien calibrés
pour la scène bien que les churs ne soient
pas toujours justes ! Par contre, Pete Lesperance nous en
met encore une fois plein les oreilles avec son jeu de folie.
Un super guitariste qui, une fois lâché sur
les planches, se montre redoutable. Les deux 1ers cds ("Harem
Scarem" - 1991 et la bombe "Mood Swings"
- 93) sont représentés par 3 titres pour l'un
et 2 pour le second et même si l'on connaît
par cur ces incontournables (déjà présents
sur les précédents live), les versions 2002,
légèrement différentes, font toujours
autant plaisir à entendre. Penchez-vous donc sur
la ballade "Honestly" dont les refrains
sont chantés par le public; l'effet est saisissant
! 2 morceaux de "Voice Of Reason" (1995), rien
de" Believe" (97) mais ce n'est pas surprenant
car cet album marquait une nouvelle orientation musicale
pas très intéressante et quelques extraits
de la période Rubber (nom pris par
HS pour la réalisation de cds pop/rock).
Tout feu, tout flamme, le combo Canadien enfile le meilleur
de son répertoire avec une verve étincelante
et va terminer son show (et le cd !) en beauté par
le heavy "The paint thins" et un splendide
"No justice". Un live détonant donc,
mais avec Harem Scarem,
pouvait-il en être autrement ?
HUGHES
TURNER PROJECT 2 (MTM/M10) Par Franck Leber
HUGHES
/ TURNER : ce projet de titans nous propose
déjà son 2ème album et je vous
assure que cela déménage ! Qui ne connaît
pas ces 2 monstres sacrés du hard rock ? Glenn
Hughes et Joe Lynn Turner démontrent par cet
opus leur grande connivence et leur grande communion
d'idées. Leur collaboration accouche ici d'un
album en béton armé. Il y a de la magie,
du feeling, du tonus, un punch incroyable d'emblée
appuyés par "Revelation" et
"Alone I breathe". Rien ne semble arrêter
nos 2 lascars épaulés par J.J March aux
guitares, Ed Roth aux claviers, Shane Gaalaas aux fûts
et avec des guests comme Steve Vaï, Chad Smith
et Jeff Kollman. Ecoutez "Losing my head",
immense morceau rehaussé par une batterie infernale
et une guitare accrocheuse : du pur hard rock ! Laissez-vous
emporter par le tourbillon de ce refrain emballant et
ce rythme entêtant. On en redemande ! En une heure
pleine et 11 titres, ce disque vous fera vivre des moments
magnifiques : que ce soit avec "Hold on",
mélodique à souhait dans la pure tradition
de The Voice, ou "Time and time again",
le morceau FM de l'album avec claviers et tout et tout
ou "Lost dreams", rythmé et
envoûtant, interprété en duo de
façon exaltante. Que dire des guitares sur "Goodbye
friday", de la production éclatante
qui donne de l'ampleur et une clarté à
tous ces titres accrocheurs ? Vous l'aurez compris,
rien ne sert d'égrener ces morceaux rutilants,
percutants, il faut les écouter, s'en imprégner
sans cesse et boire le calice mélodieux de ce
hard rock incroyable, jusqu'à plus soif ! Un
album de classe à écouter d'urgence, vraiment
!
HOUSE
OF LORDS "The Power & The Myth"
(Frontiers / M10 ) Par Jee Jacquet
House
Of Lords a connu son heure de gloire à
la fin des années 80, début 90. 3 albums
d'inégale qualité ont vu le jour avant que
le groupe ne jette l'éponge ; le leader Gregg Giuffria
ayant décidé de se lancer dans le business
et de poursuivre une carrière solo (un album est
attendu pour cette année). La reformation de
HOL en 2001 en a fait jubiler plus d'un, la
présence de Giuffria aux claviers étant
assez inattendue. Il s'en ira avant l'enregistrement de
l'album, laissant soin à Derek Sherinian (ex-Dream
Theater), Ricky Phillips (Styx), Allan Okuye (Rat Bat
Blue) et Sven Martin (Tattoo) de gérer les parties
claviers. Les membres originaux (James Christian, Chuck
Wright, Ken Mary, Lanny Cordola), excepté son leader,
ont travaillé sur "The
Power & The Myth" pendant 2 années
entière. Beaucoup de temps certes, pour un résultat
moyen. L'ensemble est soft, trop soft, lourd par moment
et rien ne rappèle le brillant passé de
ce super groupe. En fait, il faut attendre le dernier
morceau "Child Of Rage" pour se réveiller
de la léthargie où nous a plongé
l'écoute de cette réalisation sans saveur.
Les sonorités arabisantes sont légion, enchevêtrées
dans des atmosphères pesantes qui donnent vite
envie d'arrêter le cd. C'est dommage car il a le
son ce "Power & The
Myth", ce qui est rare chez les produits
Frontiers. Mais franchement, pourquoi ce come back ? Ca
ne sert à rien et ça fait mal aux fans de
voir ce que le groupe est devenu. Le talent des participants
n'est pas mis en cause (ils ont fait leurs preuves. Respect),
juste la qualité des morceaux, indigne de ces messieurs.
Et si Gregg Giuffria était resté, pensez-vous
que la donne aurait été différente
? C'était quand même lui le grand maître
de HOL. Nous serons
en mesure de juger lors de la parution de son cd solo.
Wait and see
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