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BRYAN
ADAMS "Room Service" (Universal Music)
Par Jee Jacquet
Pas d'album
studio depuis 1998 mais un "Best Of M"e en 1999
et la B.O du film Spirit : "Stallion Of The Cimarron"
en 2002. Autant dire que le retour de Bryan
Adams était attendu même si ses
dernières réalisations ne furent guère
convaincantes. Room Service est un retour aux sources
à 80% et contient plusieurs morceaux qui rappèlent
les années magiques (et FM) du rocker de Vancouver
: "East Side Story", "Not Romeo Not
Juliet", "She's A Little Too Good For Me",
"Open Road" (le 1er single) et "Right
Back Where I Started From", le titre le plus
rock du cd. Ok, c'est moins trépidant que par le
passé mais efficace à souhait ! Beaucoup
de refrains mélodiques, quelques mid tempos très
accrocheurs, des ballades aux arrangements soignées
: "Flying" (le tout nouveau single) et
ses sonorités Irlandaises, "I Was Only
Dreaming". Bryan Adams
a, de tout temps, composé de jolies ballades emplies
d'émotion, cela n'a pas changé, il a le
don et la manière de faire vibrer la fibre sensible
des auditeurs. Un peu de rock moderne : "This
Side Of Paradise", "Room Service" où
le fidèle Keith Scott (guitare) s'épanche
largement sur les soli avec son panache habituel. Un album
plus personnel, plus immédiat, moins surproduit,
écrit sur ces 2 dernières années
alors que Bryan était en tournée. Cela lui
a réussi puisque "Room Service"
est entré directement à la 1ère place
des charts européens du Billboard. Keep on rocking
Bryan !
AOR
"Nothing But The Best"
(Auto-produit)
Par
Franck Leber
Si
vous aimez la Westcoast, les guitares cristallines, l'élégance,
la finesse, la grande musique américaine, cet album
est pour vous. Car Frédéric Slama, guitariste
émérite, grand prêtre français
de l'AOR, auteur-compositeur, producteur et éminent
spécialiste de Toto, entre autres, a eu la bonne
idée de confier à Tommy Denander, son ami
de toujours, la conception et la remasterisation des meilleurs
titres d'AOR. On retrouve 3 titres de "L.A Concession"
(2000), 5 titres de "L.A Reflection" (2002), 4
titres de "Dreaming of L.A" (2003) en y ajoutant
3 titres jamais sortis, en tout début d'album. La
musique proposée est éclatante et nous entraîne
tout droit sur les grandes routes californiennes, avec s'il
vous plaît, de grands musiciens. Les nommer prendrait
une page entière mais outre Frédéric
Slama et Tommy Denander, on entend Steve Lukather, Michael
Landau, Bruce Gaitsch, Michael Thompson aux guitares, Bill
Champlin, Dane Donohue, Fergie Frederiksen, Göran Edman,
Steve Overland, Chris Demming au chant. Rien à jeter
sur ce magnifique best of, qui retrace bien l'épopée
d'AOR, la quasi-vénération de Frédéric
Slama à cette musique nette, claire, grandiose qui
fait rêver tous les amoureux de Westcoast ou de rock
FM, certes sucré mais ô combien bien interprété.
Un album de tout 1er ordre pour ceux qui cherchent encore
de vraies valeurs, à savoir la beauté, la
mélodie, les guitares superbes et un son lisse, sans
accroc ! Pour les inconditionnels de Toto, Chicago ou les
Eagles, et pour ceux qui veulent découvrir ce talent
de composition et d'expression spontané dans une
musique éternelle ! Un grand salut à Frédéric
qui continue à proposer de la vraie musique et qui
prépare déjà le prochain album avec
tous ses amis.
ACES
HIGH "Forgive & Forget"
(GMR
Music / Import Suède)
Par
Jee Jacquet
Lorsqu'un
groupe disparaît de la circulation pendant plusieurs
années, il y a peu de chance pour que son retour
soit réussi. Fondé en 1989, Aces
High avait plié bagages en 1998 après
2 bons albums de hard mélodique. Ce retour, après
6 longues années d'absence, est étonnant mais
bienvenu car "Forgive &
Forget" est
l'une des réalisations les plus sympas entendues
ces derniers temps. Le line-up est celui de "Pull No
Punche"s (1998) et c'est un vrai plaisir que de retrouver
Bjorn Andersen et ses intonations à la Klaus Meine,
au chant. Il a progressé le bougre et fait montre
d'un sacré peps. Le guitariste (Jake Sandberg) n'est
pas en reste, hyper actif mais soigné dans sa démarche.
Soutenu en rythmique par un clavier, il a toute liberté
pour envoyer ses soli et c'est super efficace. Aces
High nous a composé une dizaine de titres
bien ficelés, énergiques et pas mal mélodiques
pour certains ("Forgive & Forget", "Tell
Me"). Les mid-tempos sont particulièrement
appréciables ("Judas Kiss", "The
Things We've Done"), mis en valeur par les claviers
de David Brandt dont la présence est soudainement
plus importante. Mais il sait se retirer quand il le faut
et on ne l'entend que très peu sur les titres les
plus hard. Je citerai "Killing Time" pour
exemple, bourré d'énergie et "Listen
To Fools" où Aces
High prouve qu'il peut évoluer sans mal
vers des partitions plus modernes sans perdre de son aplomb.
Seul petit point faible, la production qui, si elle avait
été plus tranchante, aurait apporté
une dimension supérieure à l'album. Voilà
en tout cas un come back à la hauteur. Merci messieurs
!
ALTARIA
"Divinity"
(Metal
Heaven / Import Allemagne)
Par Jee Jacquet
L'accueil
chaleureux réservé au 1er album des finlandais
(Invitation, 2003), tout comme les 2 tournées couronnées
de succès qui ont suivi, ont donné des ailes aux
2 mentors du band : Tony Smedjebacka (batterie) et Marko Pukkila
(basse). C'est donc nanti d'un moral d'acier qu'Altaria s'est
lancé dans la composition de son 2ème cd, accompagné
de son nouveau chanteur : l'excellent Taage Laiho qui convient
beaucoup mieux au style du groupe que son prédécesseur.
Il est par contre dommage que Emppu Vuorinen (guitare) s'en
soit allé, dû à ses obligations avec Nightwish.
Pas de panique, Jani Liimatainen (Sonata Arctica) est toujours
là et continue de s'en donner à cur joie.
Il est plein d'enthousiasme ce garçon et tire assez bien
son épingle du jeu même s'il pourrait faire preuve
d'un peu plus de "folie" dans son jeu. Cette remarque
est d'ailleurs valable pour les autres musiciens qui, au vu
de leur passé, pourraient conduire le groupe plus loin
s'ils se lâchaient plus. Cela dit,
Altaria gagne des points supplémentaires
avec "Divinity"
grâce à des compos plus percutantes et des
lignes vocales aussi puissantes que pleines de feeling. Le groupe
continue de jouer sur la diversification des thèmes et
s'ingénue à y intégrer des mélodies
fort plaisantes. Bien que catalogué "Métal",
cet album comporte quand même pas mal de morceaux typiquement
hard FM ("Unchain The Rain", "Prophet Of Pestilence",
"Discovery" etc) qui s'avèrent tout autant
réussis que les titres franchement métal ("Darkened
Highlight", "Try To Remember", "Final Warning").
Pas de claviers, pas de ballade, pas de similitude quelconque
avec Sonata Arctica, juste un bon groupe qui n'a pas encore
exploité toutes ses possibilités mais qui mérite
que l'on s'y intéresse.
ALYSON
AVENUE "Omega" (Label : AOR Heaven) Par
Franck Leber
Formé
en 1989, ALYSON AVENUE
est un groupe suédois qui uvre dans le rock
mélodique et dont la voix féminine de Anette
Blyckert nous rappelle le bon temps de Heart ou Robin
Beck. Précisons de suite qu'ils ont mis du temps
à se stabiliser, suite à des changements
de line-up, de volonté des uns et des autres pour
poursuivre dans leur direction musicale : l'AOR et le
rock mélodique. Après pas mal de déboires,
de breaks en tout genre, de démos, ils réussirent
à proposer un album en 2000 intitulé "Presence
Of Mind" qui rencontra un franc succès au
Japon. Nous les retrouvons donc aujourd'hui pour leur
2ème opus "Omega"
et force est de constater que ce nouveau venu
pète la forme, si je puis me permettre. Nous sommes
en plein pays AOR, car les mélodies s'enchaînent
sans temps mort avec aplomb et constance. Le début
de l'album est tonitruant avec "When dreams fall
apart" où les claviers sont d'entrée
de jeu les maîtres de cérémonie. La
voix d'Anette fait sensation dès le début
et les instruments bien en place donnent du tonus à
ces compositions calibrées FM mélodique
style 80's. C'est sûr, l'originalité n'est
pas au rendez-vous, il n'y a pas de chamboulement, simplement
des mélodies, des refrains, des claviers avec une
production peut-être un peu brute et un son légèrement
sourd. Mais le plaisir que l'on prend à écouter
ces morceaux taillés dans l'enthousiasme, la bonne
humeur et l'allant mélodique fait que l'on oublie
ces aspects. Il y a du rythme sur "Tonight is
all you get", avec toujours une guitare bien
en avant et des claviers accrocheurs, que l'on apprécie
tout au long de l'album. L'ambiance générale
est toujours sereine avec une continuité dans les
compositions, avec les mêmes ingrédients
qui font de cet album un excellent cru rock FM. Difficile
de sortir tel ou tel morceau et si la semi-ballade "Echoes
of my heart" est bouleversante, si des solos
de guitares qui jaillissent de ci de là enjolivent
le tableau, le constat général est la qualité
exemplaire du travail de ALYSON
AVENUE pour nous avoir sorti une telle fraîcheur.
Plus d'un auditeur tapera du pied à l'écoute
de ces morceaux estampillés 80's mais empreints
d'une force toute FM ! A tout prix pour les fans de ces
années-là !
ACT
"Last Epic" (Atenzia
- Import Suède) Par
Denis Perrot
C'est
sous le nom de Fairyland que ces suédois firent leurs
premiers pas en 1994. Apres divers changements de personnel,
ils optent pour le nom de A.C.T.
Un choix qui entérine et symbolise l'acte de naissance
d'un groupe qui vient enfin de trouver la stabilité.
En 1996 parait une première demo qui permet à
A.C.T de se faire remarquer
et de se produire sur les scènes dans son pays natal.
Ils finiront même par assurer une première partie
d'Yngwie J.Malmsteen. 1998 s'avère être une année
cruciale. Le groupe est signé par un label (MTM) et
une véritable tournée nationale est mise sur
pied. A.C.T se retrouvera
à la même affiche que Saga, mais toujours chez
eux. Difficile de passer les frontières. "Today's
report", le premier album, sort en 1999. Celui-ci passe
quasiment inaperçu alors qu'il contient déjà
tous les ingrédients qui font le charme et la force
de A.C.T à savoir,
un sens inné de la mélodie, une vraie fougue,
un incroyable talent technique et un sens de la dérision
gros comme ça! Musicalement, c'est bigrement accrocheur
et mélodiquement imparable! Que ce soit du point de
vue de l'agencement des idées (parfois proche de la
théâtralité), de l'originalité,
le talent est non seulement bien présent, il est d'une
évidence flagrante. A.C.T
possède un potentiel énorme, cela ne fait aucun
doute. Leur second album "Imaginary Friends" sorti
en 2001 enfonce le clou. Imaginez It Bites (pour le façonnage
des mélodies) flirtant avec Queen (la touche exubérante)
et vous aurez une petite idée de ce qui vous attend.
Les compositions rebondissent sans cesse, les idées
foisonnent, c'est en perpétuel mouvement. Le groupe
s'est cette fois-ci adjoint les services d'un orchestre classique.
Ce qui apporte un éclairage nouveau sur l'excellent
travail des arrangements. L'ensemble est riche et imaginatif
(et je ne vous parle pas des prouesses techniques). "Imaginary
Friends" est synonyme de féerie musicale. Cet
exploit est à mettre sur le compte du génialissime
claviériste Jerry Sahlin, unique compositeur du groupe.
Que l'on ne se méprenne pas, le reste du groupe s'implique
énormément. A noter que ce disque se conclut,
comme pour le précédent, par une suite à
tiroirs. Une suite qu'ils nomment eux même "The
long one". L'apogée de ces albums. Du grand art,
ni plus ni moins! Les voici aujourd'hui de retour avec
"Last Epic",
un album qui s'inscrit dans la continuité et qui confirme
plus que jamais le talent de Herman Saming (chant), Ola Andersson
(guitares), Peter Asp (basse), Thomas Lejon (le nouveau venu
à la batterie) et de Jerry Sahlin bien évidemment.
Changement de label et changement de structure dans la construction
de l'album (ici pas de "The long one"). Sans parler
de concept album au sens propre du terme,
"Last Epic"
s'articule autour d'une histoire dont la trame prend
place dans un immeuble et autour de la vie de ses occupants.
Cet album peut se concevoir comme un film avec ses personnages,
ses intrigues et ses rebondissements. C'est du cinéma
en musique. Musicalement peu de changement (tout comme dans
la production qui est superbe). C'est toujours aussi jouissif,
enjoué et haut en couleur. Le groupe s'est, une nouvelle
fois, offert les services de cordes. Les influences citées
plus haut s'estompent petit à petit pour laisser place
à une vraie personnalité qui, ici, se révèle
dans toute sa splendeur. Le style est plus posé, la
maturité somme toute. Et ceci sans jamais faire abstraction
de l'humour qui les caractérise. Tels des orfèvres
ils façonnent des mélodies qui s'ancrent dans
votre mémoire pour ne plus vous quitter ("Mr
Landlord"). En 14 titres, A.C.T
nous décroche une nouvelle fois la lune. En jonglant
avec les styles, en jouant sur divers registres (sans chercher
à ratisser), la musique du groupe est à même
de satisfaire un très large public. Plus que recommandable,
"Last Epic"
est absolument indispensable à toute bonne discothèque.
Sans conteste un must de l'année.
AOR
" Dreaming Of L.A " (AOR Heaven - Import
Allemagne) Par Franck Leber
Une
fois n'est pas coutume, la Westcoast revient en force avec
son nouveau maître, j'ai nommé Frédéric
Slama (guitares), exilé aux USA depuis fort longtemps
et qui nous propose son 4ème album sous le nom de
AOR. Toujours épris de musique douce,
sucrée et de mélodies suaves, son "Dreaming
Of L.A" commence par un morceau superbe
"You're my obsession" joué par Tommy
Denander et chanté par Steve Overland, un pur bijou
! Mais hélas j'oserai dire, on change de direction
avec "Lost in your eyes", titre très
pop bien interprété par Bill Champlin, aux
guitares douces et légères, avec un piano
très aérien. La suite du cd ne démentira
pas cette direction, à savoir soft pop agrémenté
même de saxophones un peu jazzy comme sur "Teach
me how to love again" et vu le line-up, on n'est
pas surpris des multiples influences. En effet pas moins
de 35 musiciens participent à cette uvre, finement
interprétée certes mais on peut regretter
une certaine dispersion, changer de chanteur continuellement
(ils sont 9 sur l'album) n'est pas convaincant même
si les Chris Demming, Dane Donohue et consort sont des valeurs
sûres. La seule unité de l'album réside
dans la musique et les influences Toto (entre autres) sont
des gages de qualité. Les morceaux sont beaux et
peuvent s'écouter en plein hiver au coin du feu.
Les guitares très présentes au début
(avec Frédéric Slama, Steve Lukather, Michael
Landau, Bruce Gaitsch etc
) apportent clarté
et finesse, sur "On dangerous ground" notamment,
mais laissent ensuite la place aux claviers. Tout cela reste
très agréable et il faut être un inconditionnel
pour se laisser bercer ainsi. Notons 4 bonus européens
dont le sublime "Last days in San Francisco",
chanté par Michael Kisur, qui sort un peu du lot.
Un mot sur la production : excellente, claire, grâce
à Tommy Denander, mais cela n'est pas une surprise.
Un superbe album réservé aux initiés
mais qui peut aussi plaire aux autres !
AWACKS
" Atmosphere 136 " (Brennus)
Par
Franck Leber
Ce
qui frappe à l'écoute de cet album sorti tout
droit de notre massif central par le groupe français
AWACKS, jusque là auteur d'un cd intitulé
"Panorama", sorti en 1999, c'est la clarté
de leur musique, la justesse de leur production et bon sang,
un sacré talent mélodique assuré avec brio
et puissance. C'est une débauche d'énergie brute
qui frappe tout d 'abord et la voix grave de Stéphane
Monserrat dit "Crock" croque littéralement
à belles dents dans les mélodieuses compositions
de cet opus emballant à plus d'un titre. On reste coi
devant cette avalanche maîtrisée de décibels
fleurant bon le heavy mélodique et on en redemande :
le son est pur, propre et les instruments bien en place. La
guitare de Jean-François Rives est absolument phénoménale
sur "I want to pray", "Strange world"
et "Des milliers d'âmes". Le claviériste
Guillaume Greffier et le batteur François Briancon appuient
avec force ces titres superbes où même les churs,
comme sur "Open your eyes" ou "Where
is the door", ajoutent une puissance et un éclat
sans pareil, pour des compositions sorties d'un puits de savoir-faire
qui ne demandait qu'à s'exprimer. C'est maintenant chose
faite avec cet album étonnant qui en ravira plus d'un
et qui place AWACKS à
un niveau élevé, devenant par là même
un des porte-drapeaux du hard rock mélodique français
décidément en plein renouveau. Le mélange
des compositions tantôt en français tantôt
en anglais apporte une note d'originalité à l'ensemble
et donne à cet opus un peu plus de fraîcheur, de
spontanéité surtout pour les titres en français.
Il y a de la joie, de la chaleur, car les compositions dont
certaines apportent une touche FM appréciable et agréable
comme "Reveille" ou "I want to shout",
sont le reflet d'un style très élaboré
et très riche. Ces titres auxquels on peut rajouter "Sandrillon",
à l'intro au piano admirable, révèlent
des qualités de compositions véritables. Certes,
le hard rock métal mélodique délivré
par nos lascars est simple, direct mais se montre superbe et
leur travail de bons professionnels laisse augurer des lendemains
qui chantent. AWACKS a frappé
là un grand coup, laissez-vous emporter par "Atmosphère
136", un album vivifiant pour notre musique préférée.
C'est extrêmement encourageant pour ce groupe français
à qui l'on souhaite toute la réussite possible.
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