AOR " Journey To L.A "
Escape Music – Par Franck Leber

On ne change pas un trio gagnant car après la sortie en 2006 de " L.A. Attraction ", album sur lequel Frédéric Slama, Tommy Denander et Philip Bardowell avaient déjà réalisé des prouesses mélodiques incontestables, nous voilà à nouveau avec ces musiciens en pole position. Le nouvel album d’AOR concocté par Frédéric Slama et Tommy Denander s’est enrichi avec les chanteurs de classe internationale que sont Steve Overland (FM, SHADOWMAN , OVERLAND), Fergie Frederiksen (TOTO), Bill Champlin (CHICAGO) ou Dane Donohue. Le résultat est d’une force mélodique incroyable, d’une justesse et d’une émotion remarquables. Chaque chanteur apporte un petit plus sur les titres magnifiques, tous différents mais d’une permanence mélodique indéniable. Ce sont des frissons garantis tout au long de cet album à la fois toujours rock FM mais d’une énergie plus grande et plus calibrée hard rock, avec des guitares toujours plus scintillantes et des claviers toujours plus FM, rappelant le FOREIGNER de la grande époque. L’ouverture de l’album par Steve Overland sur " Waiting in the darkness " situe déjà " Journey To L.A. " à un niveau élevé et ce niveau ira crescendo titre après titre. L’entrée en scène de Philip Bardowell sur "Don’t turn back" et "Love remains the same" apporte encore plus de mélodie, plus de feeling et plus d’émotions : ce sont des titres magnifiques, rehaussés par les guitares de Frédéric Slama et de Tommy Denander, qui ne ratent pas l’occasion de faire des prouesses, tant à la guitare qu’à la production en duo. Philip Bardowell donne le meilleur de lui-même sur 7 des 12 titres de l’album, et si certaines compositions sortent du lot comme "Desperate dreams", un vrai bijou interprété par Fergie Frederiksen au top ou "West into the sun", titre bien westcoast magnifié par Dane Donohue, la palme mélodique, l’intensité émotionnelle et la force incroyable de composition explosent littéralement sur le titre phare, le must des musts de ce " Journey To L.A ", j’ai nommé "Never surrender" ! Les 3 premières minutes d’une rare flamme musicale, ensorcelées par la voix de Philip Bardowell sont suivies de plus de 4 minutes d’un de ces solos les plus éclatants qu’il nous ait été donné de savourer : un bonheur total, avec une montée en puissance extraordinaire ! Et puis les 2 titres que sont "The view of you" et "Heartless" qui regorgent de guitares chatoyantes, la nouvelle version de "Lost in your eyes" par Bill Champlin encore plus craquante et pour terminer un instrumental proprement gigantesque avec l’autre monsieur du rock mélodique français, Bruno Levesque (SILENCE), qui apporte là tout son talent, toute sa finesse, un final étoilé pour un disque de classe inégalée. Oui le mot chef d’œuvre peut être accroché à ce " Journey To L.A ": écoutes après écoutes le charme opère et vous emporte dans un tourbillon musical éclatant et une joie indicible !!!