[ A ] [ B ] [ C ] [ D ] [ E ] [ F ] [ G ] [ H ] [ I ] [ J ] [ K ] [ L ] [ M ] [ N ] [ O ] [ P ] [ Q ] [ R ] [ S ] [ T ] [ U ] [ V ] [ W ]
[ X ] [ Y ] [ Z ]

P

THE POODLES " SEVEN SEAS " - AFM/Underclass - Par Laurent Feugier

Après un premier album très réussi dans la veine des Wig Wam, les Suédois reviennent avec les mêmes recettes de Pop/hard/FM. Nos "caniches" ont quelque peu durci le son mais l’enthousiasme reste intact à l’écoute des 12 titres. Refrains facilement mémorisables, chœurs bien en place, rythmes entraînants, tout est réuni pour vous satisfaire. Ecoutez donc " Flesh and blood ", " Sreets of fire ", " Walk the line " et vous serez conquis par ce feu d’artifice de mélodies que l’on se prend à entonner . Bien sûr, rien de neuf et des clins d’œil par ci par là : " Thunderball " qui nous fait penser à AC/DC et " Reach the Sky " à Bon Jovi (ils reprennent d’ailleurs en concert " Living on a prayer ") Mélodies plus calmes avec " Without you " et hits imparables : " Seven Seas ", " Kiss Goodbye " se côtoient tout au long du cd. Tous les morceaux ont leur propre charme; les refrains se retiennent immédiatement et l’enthousiasme est communicatif : " Band of brother " et " Heaven’s clothing in ". A noter deux belles ballades dans la plus pure tradition " Crying " et " We are the one ". " Seven Seas " ne peut que vous séduire si vous êtes friands de ce style de hard pop aux mélodies sucrées. Pour bien démarrer votre journée, prenez donc une rasade de The Poodles; c’est un remède anti morosité !

  PINK CREAM 69 « In10sity » - Frontiers /Nocturne - Par Laurent Feugier

Trois ans après " Thunderdome " les Allemands nous reviennent en pleine forme et fidèles à leur style. Avec ce " In10sity " on se replonge facilement dans leur univers de hard rock puissant et toujours mélodique. La production en béton de Dennis Ward retranscrit bien cette alliance de guitares heavy et de refrains accrocheurs. Mais qui d’autre que lui, bassiste du groupe et producteur reconnu maintenant, aurait pu produire un tel album ? Autre atout des Allemands le chant de David Readman qui est toujours aussi juste et puissant. D’entrée avec "Children of the dawn" on se dit que la cuvée 2007 va être excellente ! Toutes guitares en avant le morceau déboule sur un refrain puissant et mélodique. La pression ne redescendra pas avec le 2ème titre "No way out". "Crossfire", qui enchaîne, est hyper mélodique et son super refrain vous rentrera dans la tête pour ne plus en ressortir. Même quand le tempo s’accélère sur "Im not afraid" ou que la rythmique se fait de plomb sur "A new religion" l’intérêt ne retombe pas. La marque de fabrique Pink Cream 69 est omniprésente comme sur le mid tempo "The hour of freedom", le basique mais non moins efficace "Stop this madness" ou les typiques "It’s just a state of mind" et "Wanna hear you rock ". Mention particulière pour "Out of this world" un titre en béton et enthousiasmant ! A noter que ce "In10sity" ne contient qu’une seule balade (je ne compte pas l’interlude "Desert land") très réussie d’ailleurs "Last train to nowhere". Cela fait presque 20 ans que PC 69 nous délivre du hard rock mélodique et cet album fera partie des tous meilleurs. La qualité des compositions, les refrains, la production, tout ici est réunit pour que cet album tourne sur vos lecteurs sans relâche ! 

PLEASURE ADDICTION - Démo 4 titres - Par Franck Leber

Voilà un nouveau groupe français fort sympathique qui a préparé son arrivée sur la scène mélodique avec le plus grand soin. Les musiciens qui le composent sont tous très amis : Olivier (Shannon) au chant, Antoine (Drop-O-Rama) à la batterie, Anthony (Fairyland) à la guitare, Stuffy (High-School Motherfuckers) à la basse et Stéphane dit "Bady" (Sweet Silence) à la rythmique. Ces 4 titres de démos qu'ils sortent, possèdent ce brin de fraîcheur, cet allant, ce culot et cet enthousiasme qui crèvent les oreilles ! Vous trouverez dans ces titres très percutants de la mélodie, de bien belles guitares, des chœurs et un sacré soupçon de punch et d'énergie. " Dance with the devil " en est déjà le fleuron, de ce rock typé, mélodique, enjoué et bien balancé ! Et sur le 2ème titre " My superstar ", c'est encore mieux, on tape du pied, on s'éclate vraiment sur ce titre emballant, où Olivier œuvre de façon très prometteuse, parfaitement en phase avec les autres musiciens. Les chœurs sont royaux et on sent une vie intense et une harmonie totale entre les musiciens. Et cela continue avec " Shout it out ", très rythmé avec une superbe intro et une rythmique des plus infernales ! On chante déjà en chœur avec eux ! Le 4ème titre ne déroge pas à la règle : " Saturday nite " envoie bien et termine cette démo de fort belle manière. On en redemande ! Mais patience, l'album est pour cette année. Il faudra certes gommer le fon sonore un peu brut et un son de basse trop accentué, normal pour une démo, le travail n'est pas complètement fini. En attendant, n'hésitez pas à venir les applaudir et à les soutenir le 16 février prochain à L'Elysée Montmartre. Avec PLEASURE ADDICTION, vous deviendrez accros à ce plaisir musical fait de rock, de sueur, d'énergie et bourré de mélodies. Que du bonheur en perspective !!!

PHENOMENA " PsychoFantasy " (Escape Music / AOR Heaven / Import UK)Par Jee Jacquet - Note : 7.5 /10

En 1985, les frères Tom et Mel Galley lançaient le premier chapitre du projet Phenomena. Concept basé sur une histoire fantastique, cet album réunissait de grands noms de la scène anglaise tels que Glenn Hughes, Don Airey, Cozy Powell, Neil Murray. Le succès est tel qu'un Phenomena II - " Dream Runner " est mis en bôite deux années plus tard avec des artistes différents mais toujours au top (John Wetton, Scott Gorham, Ray Gillen). La fin de cette histoire conceptuelle sera représentée par " Inner Visions " en 1991. Brian May, Keith Murrell, Scott Gorham participent à ce troisième épisode qui obtiendra un peu moins de succès. Après deux Best Of sans intérêt visible, les rumeurs annoncent un possible retour de Phenomena pour un quatrième chapitre. Cela devient effectif avec ce " PsychoFantasy " qui suit la trace de ses prédécesseurs. Tom et Mel Galley sont toujours les maîtres du navire et se sont octroyés les services de Tony Martin, Glenn Hughes, Keith Murrell pour les accompagner dans ce nouveau périple. Musicalement, le style reste le même, alternant mid tempos, rythme plus métal ( "Killing For The Thrill" ), atmosphères évanescentes ( "60 seconds" ) ou pesantes ( "Crazy Grooves" ). Energie est le maître mot, pas de temps morts ni de faiblesses ici. Les musiciens et chanteurs sont au top, principalement The voice of rock : Glenn Hughes. Il est tout simplement impérial sur les morceaux qu'il interprète ( "Sunrise", "Touch My Life", "Higher" etc) et à vrai dire, il fait passer tout le monde au second plan tant il met du cœur à l'ouvrage ! Mais peut-être est-ce aussi parce que les meilleurs titres lui ont été octroyés. Les fans auront donc là de quoi se régaler ! Tout comme ceux qui apprécièrent les premiers Phenomena d'ailleurs. En résumé, du hard rock vitaminé, une production en béton, un album homogène et nickel. Alors bravo messieurs, voilà un retour des plus efficients !

PLACE VENDOME (Frontiers / Pias) Par Jee Jacquet

Après son départ de Helloween en 1994, le chanteur Michael Kiske a décidé de poursuivre sa route en solitaire. Il enregistre trois albums (plutôt éloignés du heavy métal) qui prouveront ses capacités à tenir la barre en dehors du créneau qui fit sa renommée. L'an dernier, le label Frontiers le sollicite pour qu'il participe à un projet de rock mélodique intitulé Place Vendome. Kiske se retrouve entouré de trois membres de Pink Cream 69 : Kosta Zafiriou (batterie), Dennis Ward (basse et production), Uwe Reitenauer (guitare) ainsi que de Günter Werno (Vanden Plas) aux claviers. Voilà qui semble fort prometteur ! Les compos sont signées par Dennis Ward, David Readman (PC 69), Alfred Koffler (PC 69) avec la participation du sieur Werno. Là, on se dit qu'il doit y avoir un fort relent de Pink Cream 69 dans cet album ! Juste un peu, principalement au niveau de la rythmique et ce n'est pas pour nous déplaire ! Cela commence très fort avec un " Cross The Line " pêchu à souhait, une mélodie en béton et la voix tip top de Kiske par là-dessus. Dommage qu'il n'y ait pas d'autres compos du même cru, si ce n'est le tout dernier " Sign Of The Times ", un peu moins réussi que le titre ouverture. L'album est plutôt orienté FM avec plusieurs morceaux assez conventionnels mais néanmoins bien ficelés ("I Will Be Waiting ", " Right Here ", " Magic Carpet Ride "). Il est surprenant, par contre, de découvrir la formation dans un style presque Pop avec " Place Vendome " et " The Setting Sun ". Ce n'est pas mal du tout, différent en somme, de ce que l'on attendait du groupe. L'ensemble est cohérent, la prod excellente mais l'on se demande ce que l'on retiendra de Place Vendome à long terme. M'est avis que le potentiel de ce line up n'a pas été exploité à sa juste mesure mais cette réalisation n'en est pas moins sympathique.

PLATENS "Between Two Horizons" (Frontiers / Pias)
Par Jee Jacquet

Dario Grillo est un jeune compositeur italien, multi-instrumentiste et chanteur de surcroît. Il a passé quelque temps avec Thy Majesty (groupe de heavy metal) puis, après 2 albums, s'est lancé dans la conception du projet Platens. Il y tient tous les instruments, sauf la batterie qu'il a gentiment laissé à son frère ! La plupart des compos sont pas mal, on sent que le bonhomme a travaillé en conséquence. Sa voix, aux accents Jon Bon Jovi, est agréable et apporte un charme certain aux ballades sur lesquelles se greffent des effets symphoniques appréciables. Il aime les choses bien faites cet artiste et n'hésite pas à passer du hard FM ("Here I Am", "Can Feel It") au prog ("Angel's Cry") et même au heavy ("Check It Out") en se servant de quelques effets (surtout sur les intros) pour enjoliver le tout. L'accroche est quasi instantanée, cet album a du panache et le court instrumental en fin de piste est tout aussi beau que grandiloquent. Des morceaux moins esthétiques viennent néanmoins gâcher le tableau, comme si Dario, à trop vouloir en faire, tombait malencontreusement à côté de la plaque. En fait, s'il développait l'aspect symphonique de sa musique au lieu de n'en servir qu'une tranche par ci par là, je pense que nous toucherions le sublime de très près. Cela dit, pour un coup d'essai, c'est un joli coup monsieur Grillo !