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L
LOVERBOY " Just Getting Started " -
Rockstar music – Par Laurent Feugier
LOVERBOY, un nom incontournable des années 80 avec des albums qui se sont vendus à plusieurs millions d’exemplaires aux USA (Get Lucky, Keep It Up, Lovin’ Every Minute Of It). Il faut bien reconnaître que ces Canadiens se font discrets depuis pas mal d’années : deux albums en 87 " Notorious " et " VI " en 97. Quelques Best Of et des tournées presque confidentielles. Mais le groupe a toujours existé et n’a jamais décroché. Ce " Just Getting Started " n’est pas un renouveau ni une renaissance mais une façon de nous montrer que LOVERBOY sait encore nous pondre un bon album de hard FM. La voix de Mike Reno est toujours là et il prouve qu’il est encore un très bon chanteur même s’il est sous estimé. La production est actuelle et moderne. Les titres comme " Just getting started " sont typiques hard FM avec ce refrain ciselé et marqué de l’empreinte LOVERBOY. Dans le même registre citons " One of thse days " et sa rythmique heavy et " Lost with you " ou le très FM " As good as it gets ". Mid tempos d’inspiration Rock Moderne " Fade to black ", " Stranded ", " Back for more " ou encore plus pop " Real thing " sans oublier la ballade " The one that got away " font de ce cd un moment d’écoute très agréable. Une belle réussite pour digérer ces après fêtes de fin d’année !
THE LEC ZORN PROJECT " It Began In The Underground ” -
Auto production – Par Laurent Feugier
Drôle de nom que LEC ZORN ! Apparemment originaire de L’Indiana ce jeune homme de 36 ans est un passionné de rock mélodique qui a commencé l’écriture de cet album en 1995. Il y joue de la basse et des synthés et a produit tout ceci avec qualité. Vu la liste d’ invités on peut s’attendre à du bon Rock FM/AOR. Mr Lec Zorn a pu réunir entre autres : Tracy White (Shotgun Shymphony, Intruder), Pierre Wensberg (Prisoner ), Eric Ragno (Takara), Eli Hludzik (Dakota), Tommy Denander qu’oprésente plus. Les titres fleurent bon les années 80 et on replonge avec Lec dans ce passé si riche en albums légendaires. On pense à plein de groupes comme Shotgun Shymphony bien sûr, vu le chant de Tracy White (sur 6 des 12 morceaux ) "Long time coming", "Starting all over again". Ici et là des réminiscences de Radioactive sur les dynamiques "You keep me in the dark" ou très typé rock FM "Second chance". Que du bon et même si les influences sont facilement décelables comme Survivor "Fighting chance", "Going to the distance", on est emballé par ces mélodies AOR ( "The rush of passion ‘s fire" et sa superbe intro). Les deux guitaristes assurent et font parler la poudre (Mike Walsh et Michael Riesenbeck), les deux instrumentaux "Perseverence" et "Lecoverture" vous en convaincrons. Le choix de la reprise de Kansas "Play the game tonight" chantée de main de maitre par Lars Safsund montre le très bon goût de Lec Zorn. Un bel album, sans surprise certes mais superbement fait. Un hommage au Rock FM/Hard FM.
LOS ANGELES -
Frontiers /Nocturne – Par Laurent Feugier
Ce nouveau projet est l’œuvre de Michele Luppi, chanteur Italien du groupe de hard rock Vision Divine. Pour cet album, beaucoup de noms connus du milieu hard FM comme Gregg Giuffria (House Oof Lords), Tommy Denander (on ne le présente plus !) ou encore Fabrizio Grossi (Starbreaker, Glenn Hughes) Les premiers extraits m’avaient mis l’eau à la bouche et c’est donc avec anxiété que je mettais le cd dans mon lecteur. Premier titre : longue intro aux claviers de Gregg Giuffria pour un titre Hard FM du meilleur cru " I will carry you ". A noter que c’est un des rares titres où les claviers se font clairement entendre (à mon grand regret) On navigue entre Hard FM soft teinté eightees ( " I must be blind ”, ” Run ” , ” Edge of forever ” ) et des ballades plus classiques mais toujours très agréables (“Measure of a man ” , ” The other side ”, la très belle " Thanks to you " ). La voix superbe de Michele Luppi est très proche d’un Mark Free (écoutez ces intonations sur “ Last chance ” ) ce qui accentue le coté Signal et de tout ces groupes des années 80 dont Los Angeles s’inspire. Un album très classique en sorte ; très bien fait et interprété (la présence de Tommy Denander à la guitare transcende les morceaux) Deux petits bémols à ce bon CD; la production en dessous des dernières productions Frontiers et quelques titres disons " bateaux " (on a parfois l’impression d’entendre le même morceau ….) Mais n’enlevons pas notre plaisir d’écouter ce Los Angeles qui nous redonnera la nostalgie de ces années bénies du Hard FM.
THE LADDER « Sacred » -
Escape Music – Par Laurent Feugier
Après une attente de 3 ans voici enfin la suite de " Future Miracles " le projet des deux ex-FM Steve Overland et Pete Jupp. Changement notoire de line up par rapport à 2004; Vinny Burns à la guitare cède ici sa place à Gerhard Pichler. On pouvait avoir quelque doutes concernant cet apport mais au fil de l’écoute on se rend compte que le jeu et la touche plus moderne ne dénaturent pas les compositions mais au contraire les enrichissent. La production de Overland et Jupp met en valeur chaque morceau. On passe du très incissif " Body and soul " au plus hard " Sacred " ou à la ballade un peu intimiste " Something to believe in " sans que notre intérêt retombe. Les titres sont toujours affiliés à FM (Normal non, pour ces deux piliers de ce groupe !! ) comme sur le mid tempo " All of my life " ou sur le superbe " Believe me " ou le plus rock " Here I am ". Les mélodies sont toujours originales comme sur l’entêtant " Mean streets " ou " Sea of love " et son refrain puissant. La voix de Steve Overland est magnifique et tout au long de " Sacred " on est transporté par sa magie. Quel plaisir d’entendre un tel chanteur ! Sur " Make a wish ", une composition toute en finesse et en feeling, sa voix y fait des merveilles ! Un très très bon album qui vous dévoilera ses charmes petit à petit. Parfait pour ces vacances d’été !!
JOHNNY
LIMA " Version 1.2 " - 2006 - (Escape Music
/ Import UK) Par Jee Jacquet
Johnny Lima sort
ses albums au compte goutte. En neuf ans, il n'affiche que trois
réalisations au compteur, quatre avec celle-ci. Pas très
prolifique le garçon, ni spécialement intéressant
à vrai dire. A chaque fois, on espère une amélioration
mais elle ne survient que spasmodiquement. En cette fin d'année
2005, Johnny a t-il progressé ? Tout d'abord, on nous annonce
un nouvel opus mais celui-ci contient en fait, onze morceaux déjà
parus sur son premier cd. Ok, certains textes ont été
complètement réécrits, les arrangements ont
fait peau neuve mais une telle démarche était-elle
vraiment nécessaire de la part d'un artiste sans notoriété
conséquente ? De plus, cet opus n'était franchement
pas terrible et le lifting accompli pour "
Version 1.2 " laisse quelque peu de marbre. Les
compos sont assez bateau (déjà entendu des centaines
de fois), la voix n'est pas spécialement attrayante sauf
lorsque Johnny prend des intonations à la Jon Bon Jovi
( "Little Runaway" ) mais autant écouter
Jon pas vrai ?! Passons aux deux inédits. "Drift
Away" est un mélange de Bon Jovi et de Def Leppard
(churs, sonorités), sympathique et entraînant.
"Fire Of Love" n'est pas trop mal mais là
encore, c'est du réchauffé à 100%. Alors
quoi ? Johnny Lima est-il incapable de faire montre d'une once
d'originalité ? Franchement, tout cela est bien décevant
et ne redorera certainement pas le blason de cet artiste américain
sans grand mérite. A classer définitivement en seconde
catégorie.
LAST
AUTUMN'S DREAM " II "
(Frontiers / Pias) Par Jee Jacquet
Pour
le 1er Last Autumn's
Dream, le chanteur Mikael Erlandsson
était entouré de 3 membres
de Europe (Ian Haughland, Mic Michaeli,
John Leven) mais le battage commercial
assuré en fonction n'a pas spécialement
porté ses fruits, quoiqu'en dise
le label. Des compos décevantes,
une prod moyenne, pas de quoi fouetter
un chat. Pour entamer l'année 2005,
on remet le couvert mais avec un line-up
différent, les musiciens de Europe
étant trop occupés pour
participer à ce nouvel opus. Pour
la section rythmique, ce sont Marcel Jacob
(basse) et Jamie Borger (batterie), tous
2 membres de Talisman, qui ont été
engagé, l'ex-Fair Warning Andy
Malecek pour la guitare et Thomas Lassar
(Crystal Blue) pour les claviers. Avec
de tels musiciens, on imaginait un album
estampillé hard rock, ou tout du
moins plus énergique que son prédécesseur.
Raté ! On ne reconnaît la
marque d'aucun participant si ce n'est
quelques soli d'Andy Malecek et l'ensemble
est plutôt terne, sans compter le
son merdique. D'accord, Mikael Erlandsson
chante bien mais c'est limite niaiserie
parfois ("Up In Pardise"),
à croire qu'il cherche à
copier Valensia (celui qui se prend pour
le nouveau Freddie Mercury !) A comparer
avec le 1er cd, les compos étaient
moins fadasses. Ici, on a du mal à
craquer sur plus de 3 titres. Passés
les "Brand New Life", "So
Much Love In The World" et
"Helpless", on va de déception
en tristesse. Peut-être Erlandsson
devrait-il songer à partager l'écriture
avec d'autres, histoire de renouveler
une inspiration qui semble s'étioler
au fil du temps ? Un chapitre 2 peu convainquant.
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