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N
NEWMAN " Primitive Soul " -
Chrome Dome music – Par Laurent Feugier
Après le très bon “ Heaven Knows “ sorti il y a peine un an voici venir " Primitive Soul " du multi-instrumentiste Steve Newman. Cet artiste peu reconnu mérite notre respect pour son travail et la qualité constante de ses albums. Ce n’est donc pas avec ce cd que notre Anglais nous décevra. Comme toujours, la production est à la hauteur pour des compositions variées et accrocheuses. Cet album a été enregistré dans le Sussex et Steve s’occupe des guitares, des claviers et chante bien sûr ! Seule la batterie est tenue par son compère Ewen. Les titres sont efficaces et très rock dans l’esprit ( " Primitive soul ", " 15 minute revolution ", " Last flight " ). Newman a un sens inné pour la mélodie ( " Heading for your heart " ) et la ballade tout en nuances " Rapture ". Son jeu de guitare est tès varié et inspiré. Tommy Denander ne s’y est d’ailleurs pas trompé et vient lui donner un coup de main sur le très bon " Cold day in hell ". D’autres morceaux ajoutent à la diversité de ce " Primitive Soul "; le mid tempo tout en finesse " For the man I am " ou le plus complexe " Mystery to me ". Vous l’aurez compris cet album renferme tous les ingrédients d’un bon cd. Si vous avez aimé les dernières réalisations de Newman ou le Frederiksen/Denander, celui-ci est pour vous !
NEWMAN
" Heaven Knows " Par
Laurent Feugier (Escape Musi) - Note : 8/10
Le quatrième
album du Britannique Steve Newman reprend les mêmes
recettes que le très bon " Sign Of The Modern Times
" sorti il y a trois ans. Pas de surprise donc mais une
certaine continuité dans la qualité ; ce qui n'est
déjà pas si mal ! Notre multi instrumentiste et
producteur nous gratifie d'un album sans failles. Le son est
nickel et très adapté pour ce type de rock FM
énergique. Les guitares sont incisives et tranchantes.
Du rock FM efficace " Heaven knows ", " Move
on ", " This time " dont les mélodies
ne vous rentrent pas dans la tête à la première
écoute mais qui finalement vous font adhérer au
"Newman touch". Au fur et à mesure des hits
potentiels se dégagent comme " Higher ",
" Ain't gonna cry no more " ou " Circles
" et leurs refrains entêtants. Vous vous prenez
même à les fredonner ! Tous les morceaux ont un
petit quelque chose qui vous accroche ; que ce soit les plus
pop " The way you love me ", " Sport of kings
" ou ceux aux accents FM façon " Sign Of
The Modern Times " comme " Never meant to fall
in love ", " Wait ". A noter qu'il n' y a
qu'une seule véritable ballade : " On any other
Sunday ". Un très bon album en fin de compte
avec un esprit qui reste toujours très rock ! Félicitations
à Steve Newman pour ce beau travail et cette continuité,
tout cela sans ennuyer l'auditeur. Un vrai tour de force qu'il
a réussi avec mention !
91 SUITE
" Times They Change " - 2006 - (Vicious Records)
Par Franck Leber
Les Espagnols de 91
Suite nous reviennent enfin ! Car après leur 1er album
sorti en 2001, un must dans le domaine de l'AOR et du rock FM,
concocté entre autre avec Mark Mangold (Drive She Said),
tout le monde était impatient de la suite (c'est le cas
de le dire) de l'aventure ! Vinny Records ayant mis la clé
sous la porte, c'est vers Vicious Records que se tournèrent
nos musiciens. Ce " Times They Change
" va en effet en perturber plus d'un. Car malheureusement
ce 2ème opus est loin du 1er effort. Certes il est toujours
difficile de faire mieux surtout que la barre mélodique
était déjà très haute. 13 compositions
nouvelles se succèdent après une introduction bizarre
et le moins que l'on puisse dire est que, bien sûr, il y
a de la qualité, il y a des guitares (acoustiques même,
sur "I wanna be in love") du plus bel effet, il y a
de l'allant, de l'énergie parfois et même toujours
des churs superbes ! Mais ce n'est pas l'embrasement ni
la complète satisfaction ni l'adhésion totale. On
ne frémit pas comme sur le précédent opus,
la flamme FM n'est plus la même. Ici c'est plutôt
uniforme et si l'on ne s'ennuie pas, c'est parce que les compositions
sont correctes, claviers présents de ci de là, avec
des mélodies pas déplaisantes mais très moyennes
comme "Tell me why". Il semble que la manière
de composer y est pour beaucoup : certes de bonnes guitares, de
bons refrains, un bon chanteur feront que ce disque de 91 Suite
est bon. Mais ce groupe pouvait-il se contenter du terme "bon"
? Difficile alors de dégager un titre phare, mais si "Far
away" sort un peu du lot pour son rythme alléchant,
on peut aussi noter "Hopes and dreams", assez
prenant et mélodique, "Another reason" ou
"Hard to forget", légèrement supérieurs
aux autres titres. L'ensemble restera donc anecdotique car il
est toujours difficile de rester au niveau après leur énorme
1er album. Souhaitons-leur de poursuivre leur route et de ne pas
se décourager, le monde mélodique leur accordera
toujours une place !
NIGHTVISION
(MTM / Musea) Par Jee Jacquet
Fondé en 2001,
le quintette scandinave a d'abord joué dans divers clubs
et bars locaux de sa région avant d'être recommandé
à MTM par le chanteur de Fatal Smile. En un rien de temps,
le groupe est signé et enregistre son premier album. La
force majeure de Nightvision est incontestablement le chanteur
(Peter Högberg) dont la voix ample et chaude rappelle Ray
Gillen (Badlands). Il apporte beaucoup aux morceaux qui, sans
lui, paraîtraient un peu fades. Hard rock mélodique
sans surprise, celui ci est riche en mélodie et les claviers
sont assez présents. Par contre, il est vrai qu'un peu
plus de recherche au niveau de l'écriture aurait été
le bienvenu. L'album souffre d'un manque de compositions vraiment
fortes, ce qui amène à la lassitude une fois parvenus
à la moitié du cd. Un semblant de sonorités
symphoniques illustrent quelques titres, d'autres sont plus heavy
comme "Hard To Let You Go" aux influences Pink
Cream 69. Le rythme s'accélère avec "Fight"
qui fait penser à Stratovarius, le mid tempo "Dragonfire"
est bien sympathique et le reste tourne autour du hard rock FM
avec plus ou moins d'intérêt. Ok, il s'agit d'une
première réalisation et le groupe n'est pas encore
au mieux de ses capacités. L'avenir jouera t-il en leur
faveur ? Wait and see comme on dit !
NORTHERN
LIGHT (MTM / Import Allemagne) Par Jee Jacquet
Musicien de studio mais
aussi compositeur pour des spots TV et autres, Tore Talle a soudainement
eut envie d'élargir ses horizons et de revenir à
ses premiers amours : le rock FM. Guitariste de bon musicien,
l'homme a sévit au sein de quelques groupes avant d'enregistrer
un cd démo en 1999 où le grand Jorn Lande tient
le poste de chanteur sur cinq chansons. Pour son projet personnel
: Northern Light, Tore n'y est pas allé avec le
dos de la cuillère au niveau chanteurs. Fergie Frederiksen
(ex-Toto, Mecca), Kimmo Blom (Urban Tale, Heartplay), Tony Mills
(Shy), Peter Sundell (Grand Illusion), Rob Moratti (Final Frontier),
Mikael Erlandsson (Last Autumn's Dream) et Persa (After Eight)
le seul inconnu au bataillon. Quelle belle palette de vocalistes
FM que voilà ! Ils ont presque tous filé un coup
de main pour la composition des douze titres, y compris Jorn Lande
et Terje Eide (On The Rise). Tout ceci aboutit à un album
aux douces senteurs mélodiques où chacun des chanteurs,
ainsi que Tore Talle (guitare) tire son épingle du jeu
de parfaite manière. Les trois titres interprétés
par Peter Sundell sont un peu en dessus du lot car l'influence
Grand Illusion y est très présente, particulièrement
sur le superbe "Eye To Eye". Mais dans l'ensemble,
tout est de bon niveau et nous avons droit à une flopée
de jolies mélodies super agréables à l'oreille,
agrémentées de claviers plus ou moins présents.
Les churs jouent un rôle important, apportent une
emphase certaine aux refrains que l'on se met à fredonner
en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Northern Light porte
haut les couleurs de la FM et nous offre un produit en tout point
réussi où même le son est à la hauteur.
Un grand bravo à Tore Talle pour ce beau projet.
NOVAK
"Forever Endeavour" (MTM / Import Allemagne)
Par Jee Jacquet
Andreas Novak (chant,
guitare), après avoir enregistré 2 albums avec
le groupe prog Mind's Eye, se lance dans une carrière
solo. Il est épaulé par Daniel Flores (batterie,
claviers, production), également membre de Mind's Eye
et plusieurs guests dont Tommy Denander (encore lui !), Benny
Janson (Tears Of Anger, X Savior) et Kristian Niemann (Therion)
pour les solos de guitares. En voilà un qui a longuement
mûri son projet pour nous offrir le meilleur de lui-même
et un album aux compositions stylées. On accroche dès
le premier titre, ce qui est plutôt bon signe ! A mi-chemin
entre Tim Feehan et Jeff Cannata (il y a pire comme références
!), Novak propose des morceaux très entraînants,
d'autres plus soft, tous super bien ficelés. "Nowhere
To Run", "Save Me", "Forever Endeavour",
"Extreme Fakeover" et j'en passe, sont nantis
de superbes mélodies qu'interprètent avec maestria
Andreas Novak. Il possède une très bonne voix
cet homme là et son duo avec Martina Edoff sur la ballade
"Another Woman" est un délice. Rares
sont les albums qui plaisent du premier au dernier morceau,
celui-ci en fait partie, même s'il manque parfois un petit
truc pour adhérer complètement. Un premier essai
réussi qui place Novak dans le rang des outsiders
à suivre de près.
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